À la Villa Augusta… une ode aux radis…
25 fév 2008
Catégorie : Actu Pourcel France
David Mollicone a roulé sa bosse aux quatre coins du monde, ce bonhomme, haut comme trois « casseroles », déborde d’énergie. Il bouillonne dans les cuisines de la Villa Augusta en même temps que ses marmites pour vous transporter dans les méandres de ses créations. Ses créations ? Elles sont simples, du produit, de la fraîcheur, du goût, des alliances surprenantes, des cuissons parfaites, des assaisonnements pointus, tout ce qui va ravir votre palais.
Vendredi 22 février, au moment du déjeuner, je franchis les portes de cette belle demeure provençale qui trône-là, au cœur du village de Saint-Paul-Trois-Châteaux depuis des décennies. La bâtisse est belle, les couleurs ocre et terre rappelle l’Italie, et plus précisément la Toscane. Ici le temps s’écoule lentement, une impression de calme vous envahit, l’envie de me poser un peu me traverse l’esprit. Je rejoins mes invités au salon, le temps de converser quelques instants, David le chef arrive avec quelques radis, accompagnés de lamelles de pain grillées tartinées de beurre aux fanes de radis et surmontées de copeaux de jambon braisé, cuit ici, à la maison. C’est simple, c’est bon, les radis sont d’un autre monde, croquants, doux, frais, comme s’ils sortaient tout juste du jardin. Tout ça m’interpelle, je pense aux radis que nous plantions tout gamins avec Laurent dans le jardin de mon grand-père, nous les regardions pousser, il fallait beaucoup les arroser pour ne pas qu’ils soient piquants. Les souvenirs m’envahissent, l’émotion aussi, des flashs me reviennent sur mon enfance. Finalement, ces radis me procurent plus de sensations que n’importe quelles émulsions ou gelées compliquées servies dans les plus grandes tables. Les choses les plus simples ne sont-elles pas les meilleures ? Notre mémoire est faite de petits tiroirs qui renferment nos souvenirs, ils s’ouvrent quand un de nos cinq sens les déclenchent… J’avais un petit tiroir « Radis »… JP